房源位置

Pour ceux qui imaginent que le littoral varois est entièrement saccagé par une urbanisation désastreuse, il faut absolument passer au domaine du cap du Gaou-Bénat, à Bormes-les-Mimosas. Sur 162 hectares, les architectes Lefèvre et Aubert ont construit, à partir de 1958, un ensemble de 600 maisons, individuelles ou réunies en villages, qui s’accrochent à la pente de la colline sans la détruire et qui se fondent dans la végétation méditerranéenne tout en l’intégrant presque dans leurs murs.
Cette démarche hédoniste et volontariste pour inventer «une manière de vivre ensemble dans un paysage naturel», où les habitations ne se gênent pas et ont souvent l’avantage d’être de petites restanques, est régie par des règles constructives et un collège d’architectes qui existent toujours.Pierres blondes de Bormes, toits-terrasses plantés et baies vitrées, ces bâtisses relèvent d’un habitat rural universel aux murs très épais, mais intègre la fonctionnalité et les ouvertures modernes. Du village des Fourches à une villa plus modeste, on se retrouve dans la forêt, au milieu des cactus, des mimosas en février, dans un lien permanent avec la mer.

Souvent confondu avec le Gaou Bénat du fait de son accés privé commun et de son architecture similaire (toits terrasse et parement de pierres), le village des Fourches se trouve au sommet de la colline qui surplombe cet autre domaine.
Ensemble exceptionnel de villas labellisé patrimoine du XX e siècle, le village des fourches est une copropriété horizontale soumis à son propre reglement alors que le Gaou Bénat est un lotissement. Les villas et terrains y sont en moyenne de taille inférieures à celles du Gaou, les mitoyennetés plus fréquentes et les piscines plus rares.
Le village est apprécié pour ses vues mer à 180 degrés et son calme ainsi que pour ses températures plus modérées les soirs d'été.
Le village des Fourches est une extraordinaire invention en matière d’aménagement et d’architecture qui a suscité très vite l'engouement du milieu architectural. Les principaux historiens de l’histoire de l’architecture du XXe ne manquent pas de citer l’opération en estimant ses qualités d’intégration paysagère tout à fait innovante pour l’époque. Visité par des professionnels venus du monde entier, parrainé par de grands architectes et urbanistes de sa génération, le village des Fourches a suscité de nombreuses inspirations et contribué à une meilleure prise en compte du paysage dans l’acte de construire.
Le plan d’ensemble est librement articulé autour d’un réseau de ruelles, de placettes et d’escaliers pavés, où les maisons en partie intégrées au terrain en pente disposent de patios clos de murs, donnant ainsi un caractère organique et méditerranéen à ce village planté au milieu de la végétation. Le traitement architectural des maisons ne fait d’autre concession à la tradition que l’emploi du schiste local pour le revêtement des murs. Les formes cubistes, les linteaux et les acrotères en béton, les toits plats, les grandes baies ouvrant largement sur le magnifique paysage du cap Bénat témoignent de la modernité de la démarche.
En bordure du massif forestier, il offre de nombreuses possibilités de balades vers le village de Cabasson, le fort de Brégançon et les vignobles de la plaine de Cabasson.
Disposant de son propre gardien, le village est à quelques minutes à pieds ou en voiture de la plage du Gaou Bénat et de son épicerie.
Le Village des Fourches à la villa Noailles en 2008: dossier presse lefevre_aubert.pdf